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Bruxelles-Renaissance

Réunion 1620 du 30 mars 2021

31 mars 2021

Présents : Georges, Kambyse, Jacques, Robert, Luc, Josiane, Marie-Jane, Danielle, Marc, Nicole, Amédée, Roland, Hélène et Frank.

Excusé : Christian.

 

Robert commence la réunion en souhaitant les anniversaires à Kambyse et Roland.

Il souhaite la bienvenue à Frédérique Jacob, virologue à Erasme et rotarienne au Brussels-Bruocsella.

Nous avons un autre invité : Georges Therkezian du club de Rhode-Saint-Genèse.

 

En attendant que les membres arrivent, Georges et Robert nous parlent du projet du 20 juin et du parc Seny situé à Auderghem, avec un accès facile aux transports, tram, métro, autoroute… 

Nicole qui nous représente lors des réunions interclubs, annonce que la prochaine réunion pour cet événement aura lieu le 06 avril 2021par zoom bien entendu.

 

C’est Robert qui accueille notre invitée qu’il a croisé au début de ses activités, voir lors de la fin de ses études.

Elle est professeure, pratique à Erasme et est rotarienne depuis 2011 au club Brussels-Bruocsella, club où nous avons pas mal d’amis…

Elle est l’auteure de nombreuses publications médicales orientées vers les maladies infectieuses.

Il rappelle sa célèbre phrase : « Avec un peu de chance on pourra fêter Noël en juillet ! »

 

Frédérique attire notre attention sur le fait que l’on est peut-être au début d’une troisième vague avec 80 % de lits occupés dans les hôpitaux.  

Ce qui semble manquer le plus c’est le personnel infirmier et pas seulement les lits…

Car on doit surtout pouvoir continuer à accueillir les personnes qui ont besoin de soins urgents !

 

Comme Frédérique nous a proposé une formule questions/réponses, c’est Amédée qui embraye : « Pourquoi ne pas fermer les écoles ? »

Dans un premier temps cela a été fait, mais on a constaté que ce sont surtout les adultes qui contaminent les enfants et peu l’inverse.

Dès le secondaire ça change et le risque devient plus grand, surtout pour les universités.

 

Nicole quant à elle pose la question de savoir pourquoi les enseignants ne sont pas prioritaires pour la vaccination dès lors ?

 

Il fallait en priorité traiter les plus âges, les plus exposés et les personnes souffrant de comorbidité, ils ont le plus de risques de formes sévères, il s’agit de 3 ou millions de personnes.

 

Hélène constate le manque de tri auprès des enseignants ? Il semble que c’est malgré tout prévu lors de la vaccination des 18 à 65 ans.

En dessous de 18 ans il n’y a pas assez d’études vaccinales (Pfizer)

 

Frédérique précise que vu la grande densité de population en Belgique, la vaccination est la seule porte de sortie !

 

Elle précise aussi qu’actuellement le choix des vaccins n’est pas possible, mais qu’ils sont tous efficaces à 100% pour les cas graves. (La preuve, il n’y a plus aucun problème dans les homes)

 

La question de l’immunité collective revient à la surface, il faut plus de 70 % de personnes immunisées et sans doute davantage pour le variant Anglais, ce qui prendrait des années, avec énormément de décès. Le seul choix est la vaccination pour faire barrage.

Pour aucune maladie on a pu résoudre le problème sans vaccination.

 

On aborde également le problème des hypertendus et d’une certaine confusion à propos de l’AstraZeneca, Frédérique nous précise que le Covid peut provoquer des thromboses bien plus que les vaccins.

 

Pour le allergiques, il s’agit seulement des personnes allergiques au Polyéthylène glycol contenu dans les vaccins.

 

Il y a sans doute des populations qui répondent un peu moins bien au vaccins, il y a actuellement des études qui sont menées sur les immunodéprimés. 

 

On pose également la question de la durée des anticorps lorsque l’on a été victime du Covid, il s’agit en règle général de trois mois, il s’agit d’un protection moins bonne qu’un vaccin.

 

La crainte d’avoir un variant sur lequel le vaccin est moins efficace  semble peu probable car les laboratoires peuvent adapter assez facilement leurs vaccins aux différents virus.

 

La question des femmes enceintes est également posée, malgré les craintes de départ, la vaccination semble également utile.

 

Lorsqu’on est vacciné le risque de contagion diminue de 75 % après une quinzaine de jours.

 

Je pense que cette réunion à de quoi faire réfléchir les récalcitrants, vu la qualité des propos de notre invitée Frédérique Jacob, qui justifie toujours clairement son exposé.

 

C’est Georges qui remercie notre invitée et tous les membres présents à la réunion.

 

 

 

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